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Notre-Dame-en-son-Assomption de Droyes
Elle est composée d’une nef romane de cinq travées du XIIᵉ siècle. Le vaste double transept et le chœur gothique sont reconstruits dans la première moitié du XVIᵉ siècle. Son clocher carré en bois est installé à la croisée du transept. Son portail du XIIᵉ est fermé par des portes médiévales à pentures en fer forgé. Elle est dotée de vitraux du XVIᵉ siècle, dits de « l’école troyenne », dont une lapidation de saint Etienne et un Arbre de Jessé qui porte le millésime 1548. Dans le chœur, les vitraux sont du XIXᵉ siècle : l’Assomption de la Vierge et les quatre évangélistes. De chaque côté de l’autel principal sont installés deux autels secondaires avec des retables du XVIIᵉ siècle : à droite celui du Rosaire, à gauche celui de saint Nicolas. Des statues de diverses époques se répartissent dans le monument, quatre sont datées XVIᵉ siècle dont saint Roch et saint Etienne. Des bagues sculptées ornent le haut des colonnes du transept. On y voit de nombreuses têtes de personnages de type Renaissance et des grotesques. Une série de meurtrières établissent un dispositif de défense original sur le pourtour de l’édifice.
Notre-Dame-En-Sa-Nativité de Puellemontier
Elle s’ouvre sur une nef romane dont les deux premières travées datent de la fin du XIIᵉ siècle. La troisième, la plus ancienne, a été élevée au début de ce même siècle. La partie orientale, avec son vaste transept double, a été reconstruite au début du XVIᵉ siècle. Avec Louze et Droyes, et après Ceffonds, l’église de Puellemontier est la mieux dotée en vitraux du XVIᵉ siècle dits de « l’école troyenne ». Dans le chœur plusieurs verrières se réfèrent à la vie de la Vierge : la Rencontre à la Porte Dorée, la Nativité, l’Adoration des Mages, et à la Passion du Christ. Un vitrail porte la date de 1527. À gauche, les deux baies du transept sont dotées de très grandes scènes du premier quart du XVIᵉ siècle, dans l’une, une Dormition de la Vierge et son couronnement, dans l’autre, une mise au tombeau et la Résurrection du Christ. Dans le bras sud du transept figure un grand Arbre de Jessé daté de 1531. Plusieurs statues du XVIᵉ siècle sont remarquables dont les deux superbes saintes Syre et Flore de taille naturelle. L’ornement architectural, à la fois gothique et Renaissance, dont les sept voûtements décorés, est aussi très riche et varié. A l’extérieur, on observe le portail roman, une croix de cimetière du XVᵉ siècle et le clocher couvert de bardeaux en écailles de bois.
Sainte-Marie de Longeville-sur-la-Laines
Elle relève de plusieurs périodes de construction. Le chœur, le mur nord de la nef et le portail datent des XIIᵉ et XIIIᵉ siècle, l’unique bas-côté (au sud) du XVIᵉ siècle. Le clocher actuel, sur la croisée du transept, est rétabli après un incendie vers 1870. Le porche roman, prolongé par un narthex, abrite une statue de la Vierge à l’enfant du XVIᵉ siècle. A l’intérieur, on peut voir un Christ en Croix du XVIᵉ siècle et un croix de cimetière de la fin du XVᵉ. Le maître autel du XVIIIᵉ siècle est orné de caissons en bas-relief polychromés. Sous le larmier de l’abside on découvre une étonnante galerie de têtes grotesques, d’animaux et de visages grimaçants du XIIIᵉ siècle.
Saint-Martin de Louze
Vaste église, s’apparentant au type halle, avec un chœur et un transept du XVIᵉ siècle et une nef du XVIIIᵉ siècle. Le clocher, la tour et le portail sont remaniés au XIXᵉ siècle. Elle possède un panneau de vitrage du XIIIᵉ siècle, le plus ancien de Haute-Marne, complété par des réalisations du XVIᵉ siècle. Deux tours eucharistiques originales sont situées de part et d’autre de l’autel principal. On dénombre plus d’une trentaine de sculptures de la sainterie de Vendeuvre-sur-Barse (Aube) datant du XIXᵉ siècle, complétée par quelques pièces du XVIᵉ siècle. Des chapiteaux sculptés présentent un décor varié : bestiaire monstrueux, anges, putti, etc … Dans le chœur un impressionnant aigle lutrin du XVIIIᵉ siècle mérite l’attention. A l’extérieur de nombreuses marques lapidaires ont été tracées par les tailleurs de pierre.
Auteur des présentations : Alain LAURENT.